L'achat-vente automobile : un secteur en plein développement

On les voit sur tous les salons de la franchise cette année, et ce n'est pas par hasard. Les réseaux d'achat-vente automobile ont le vent en poupe. Les créateurs d'entreprise qui souhaitent se lancer en franchise sur le marché de l'automobile devraient s'intéresser de près à ces concepts dans l'air du temps.

Une idée vieille de onze ans

L'idée de l'achat-vente automobile est simplissime. Il fallait juste y penser. Depuis toujours, on peut mettre son appartement ou sa maison sur le marché via une agence immobilière. Le vendeur profite de l'expertise de professionnels pour déléguer les aspects commerciaux du processus de vente. Pourquoi est-ce qu'on ne pourrait pas faire appel à un intermédiaire pour mettre son véhicule en vente ? C'est le coup de génie de Christophe Winkelmuller, un passionné d'automobile qui crée en 2004 L'Agence Automobilière. Il devient par là-même un précurseur, le créateur d'une niche qui ne cesse de grandir.

Le concept imite les agences immobilières : de l'état des lieux à la visite, en passant par le compromis de vente, tout est là. Il faut quelques années à L'Agence Automobilière pour vraiment conquérir le marché. Après les ouvertures de trois succursales, c'est en 2009 que se fait la première implantation sous licence de marque. Aujourd'hui, l'enseigne compte 50 agences en France métropolitaine et dans les DOM-TOM, mais aussi au Luxembourg, en Belgique et en Allemagne.

Le marché démarre en 2010

Le succès du concept de L'Agence Automobilière ne manque pas de faire des émules, et c'est en 2011 que se lance le premier concurrent. Liberty Auto. L'idée de l'enseigne est de faire le lien entre le concessionnaire et la vente de particulier à particulier. Le réseau compte déjà 18 unités, avec un objectif fixé à 25 pour la fin 2015 et, à terme, une centaine sur tout le territoire.

Les acheteurs qui passent par des agences d'achat-vente sont comblés : ils sont assurés de ne pas faire une fausse bonne affaire, le prix d'achat final est inférieur à celui d'un garage (la commission moyenne de l'agence est de 600 € par véhicule) et ils se voient même offrir des possibilités de financement.

Mais c'est auprès des franchisés en puissance que le concept séduit : droits d'entrée en investissement initial raisonnables, frais d'installation et d'équipement négligeables (surtout comparés au reste du secteur de l'automobile), pas de stock, et 50 m² de bureaux suffisent pour se lancer.

Devenir membre d'un réseau d'achat-vente automobile

Pour devenir licencié de L'Agence Automobilière, il faut disposer d'un apport personnel de 20 000 € et verser 15 000 € de droits d'entrée. Cette somme couvre la formation initiale de trois jours, les supports de communication papier, PLV et internet, l'aide au démarrage et un logiciel de gestion. Le contrat de licence de marque est conclu pour une durée de cinq ans.

Chez Liberty Auto, les chiffres sont les mêmes : 15 000 € de droits d'entrée et un investissement de 20 000 €. Le concept se développe en revanche selon le modèle de la franchise.

La Rédaction, Canal Franchise ©